@greg_rosenke..

KLB 38748

Avril 1945, menacées par l’avance des Alliés, les autorités nazies vident les camps de concentration jetant sur la route des milliers d’êtres humains condamnés aux pires souffrances et/ou à la mort. Certains d’entre eux sont entassés dans un train qui entame un périple de 21 jours. Une errance horrible dans des wagons à bestiaux, dans la peur, l’empilement des morts et des survivants, hygiène absente, lutte pour un espace, pour une miette de pain, pour la survie, pour le maintien à tout prix d’une condition humaine chaque jour plus atteinte, plus vulnérable.

A 20 ans, Jean Gény, déporté comme résistant a vécu cela.

Une fois revenu à la vie, il lui a fallu 50 ans pour arriver à en parler.

Je l’ai rencontré, il y a 20 ans, il m’a confié son texte.

J’ai décidé de lui prêter ma voix, nos voix, pour que sa mémoire revenue ne se perde pas, devienne la nôtre et soit transmise.

Pour que le silence ne couvre pas les abus, exactions, viols de toute nature, pour que la parole enfin puisse se libérer, que l’espoir rende leur dignité aux êtres meurtris dans leur chair et leur âme par les décisions et les actes de ceux qui ne croient qu’en leur propre pouvoir sur autrui.

Textes :

Musiques pour piano, violon, violoncelle, clarinette et voix :

· Récit de Jean Gény

· Extraits d’œuvres de Primo Levi, Robert Antelme, Anna Akhmatova...

· Poèmes de déportés et de résistants maquisards

. Olivier Messiaen

. Franz Schubert

. Arnold Schoenberg

. Gérard Garcin « Les oiseaux, j’avais oublié qu’ils existaient » - création.

Annie Tasset récitante

Marie-Hélène Ruscher mezzo-soprano

Odile Malvezin et Nelly Cottin piano

Yolaine Wucher violon

Lucie Arnal violoncelle

Gilles Vuillerme clarinette

visuels Anne Hudry

lumières Philippe Chéry.